1) « Je dois être dispo de 9h à 18h, du lundi au vendredi, pour mes clients. »
Ah, la fameuse cage dorée du salariat. Je m’étais imposée ces horaires « classiques », alors que la liberté était censée être mon moteur.
Spoiler : mes clients se fichent complètement de mes horaires. Et j’ai appris que je peux être beaucoup plus efficace en 3h de temps, plutôt qu’en 7h. Je vous en reparlerai…
2) « En travaillant de chez moi, je gagne 10 heures de transports par semaine. »
Génial, non ? Sauf que… être chez soi, c’est aussi la tentation des tâches ménagères, associé à l’isolement total. Adieu, la richesse des interactions humaines, la créativité, l’innovation du collectif. Bonjour, solitude et procrastination.
3) « Il faut de la volonté pour y arriver. »
Bon, soyons honnêtes : la volonté seule ne suffit pas. Où est la joie ? Où est le plaisir ? Rien de ce que j’ai mis en place avec la volonté seule n’a tenu. J’ai depuis compris comment avancer avec élan, et indulgence pour mes résistances internes. Je me suis apprivoisée et accompagnée vers ma vie pro de rêve (et je suis toujours en chemin).
4) « Le plus important, c’est de me fixer des objectifs chiffrés. »
Pour certain·e·s, ça marche, mais pour moi ? Pas du tout. Ce qui compte vraiment, c’est la vision globale, celle qui me donne envie d’avancer, parce qu’elle a du sens. Les émotions générées par cette vision qui me dépasse, sont un moteur bien plus efficace que des tableaux Excel.
5) « Je dois créer des offres irrésistibles et des outils de com parfaits pour convaincre mes futurs clients. »
Le perfectionnisme, cet ennemi sournois 🙂 J’ai perdu un temps fou à tout peaufiner, à 100 %, au lieu de suivre la règle des 80-20. Résultat ? Procrastination maximale et zéro contact avec mes clients potentiels. Oser, c’est ça qui fait avancer ! Et c’est ok si je me prends des portes… d’autres s’ouvriront.
6) « Je dois protéger mes méthodes, mes supports, mes formations. »
Je voulais tout garder pour moi, de peur qu’on me les pique. Résultat ? Isolement et sécheresse. Mais l’abondance attire l’abondance. Partager, c’est se connecter, et les bonnes idées ne s’épuisent jamais. Je me nourris de mes collègues, et je les nourrie à ma manière. Je sais maintenant qu’il y a beaucoup plus d’opportunités avec cet état d’esprit.
7) « Je dois suivre à la lettre les conseils des entrepreneur.es à succès. »
J’ai passé des heures à écouter des « expert.es » pour copier leur succès, pas à pas. Ou à téléphoner à mes connaissances pour savoir comment ils avaient fait tel ou tel truc. Maintenant ? J’ai compris que la vraie source d’inspiration, c’est moi et ‘une moi ouverte au monde’. Les autres m’inspirent, et je trace ma route. Et quand vraiment, je suis bloquée, j’interroge mes cartes des valeurs. Ca aussi, je vous en reparlerai.
8) « Je dois mettre en place une stratégie à court, moyen et long terme avant de me lancer. »
Croire que tout doit être planifié à la perfection, ça m’a freiné. En réalité, on avance en marchant, par essai-erreur, et c’est ok de se planter. Il faut aussi faire confiance à la magie de la vie 🙂
9) « Être entrepreneur, c’est être 100 % libre. »
Euh oui… et non. Bien sûr, je décide de beaucoup de choses. Principalement où et quand je travaille ; avec qui ; en faisant quoi.
Mais j’ai aussi découvert que la liberté, c’est d’instaurer des limites. Parce que les vacances sans toucher à l’ordi, c’est rare. Apprendre à se fixer un cadre, c’est vital pour protéger ma liberté (et ma santé mentale). Mettre de la liberté dans le cadre, et du cadre dans la liberté.
10) « Je dois absolument équilibrer ma vie pro et perso. »
L’équilibre parfait ? Mythe ! On ne parle pas de l’équilibre d’une chaise à quatre pieds bien ancrée au sol. L’essentiel, c’est d’apprendre à naviguer sur ce fil comme un funambule. Parfois je penche trop d’un côté, parfois trop de l’autre. Parfois, je surfe avec grâce (euh pas souvent, sois honnête Christelle).
Ca me fait penser aux journalistes qui demandent aux actrices uniquement et jamais aux acteurs : « Comment faites-vous pour allier votre vie de maman et votre métier ? ». Je crois que c’est Cate Blanchett qui a répondu « Bah, je fais mal. ». C’est ça Cate, je suis assez d’accord avec toi, copine. Parfois je fais mal, parfois je fais bien… Et au final, j’apprends en marchant et c’est drôlement chouette 🙂
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